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C’est devenu un lieu commun face aux piles de papier qui s’entassent dans nos boites aux lettres. Les prospectus ne seraient pas écologiques. Si le gaspillage de papier est incontestablement une gabegie environnementale, la publicité sur supports papier fait plutôt figure de bonne élève parmi les outils de communication utilisés. Et ce pour plusieurs raisons.
Tout d’abord parce que le papier a une origine naturelle et qu’il se décompose largement dans la nature sans la polluer. Il s’agit de surcroît d’une des matières les plus recyclables au monde. Chaque morceau de papier est recyclable en moyenne entre 5 et 7 fois. Enfin, l’industrie du papier a réalisé d’immenses progrès en matière de respect de l’environnement au cours des vingt dernières années.
Les professionnels du secteur ont désormais le choix parmi une vaste gamme de papiers écoresponsables, avec notamment des papiers contenant 100 % de fibres recyclées, des papiers labellisés FSC ou PEFC issus de forêts gérées de manière durable, ou même des papiers dont le process de fabrication est validé par un label environnemental (ISO 14001, EMAS,…).
A cette montée en gamme écologique des papiers destinés à la fabrication des prospectus, il faut ajouter le fait qu’en France, l’essentiel du bois utilisé pour fabriquer du papier est issu des chutes de scieries (les restes de l’activité industrielle), ou du petit bois d’éclaircie coupé dans le cadre de l’exploitation forestière visant à faire croître et à développer le parc forestier français.
L’impact environnemental du papier est souvent moindre que celui du digital
Une récente étude pour le groupe La Poste par desexperts indépendants a démontré, au moyen de l’Analyse du Cycle de la Vie (ACV, une approche multicritère référencée par les normes ISO 14040 et 14044) comparative entre les prospectus et le digital sur plusieurs campagnes publicitaires, que le papier s’avérait au moins autant - et souvent - plus écologique que le numérique.
Par exemple, dans le cadre d’une campagne publicitaire pour une marque automobile, les prospectus ont 1,7 fois moins de conséquences sur la couche d’ozone, 2,5 fois moins d’effet sur l’acidification des océans et consomment 3,1 fois moins d’énergies fossiles qu’une campagne digitale. Un impact environnemental du numérique qui s’explique notamment par la consommation d’énergie (notamment de l’hébergement informatique) et le nombre de serveurs nécessaires.
L’étude sur l’ACV comparée des filières papier et numérique doit permettre d’améliorer les process de ces deux industries afin de réduire encore leur empreinte environnementale. « Faire la lumière sur les enjeux environnementaux liés à la communication – qu’elle soit papier ou numérique – est une priorité pour nos clients annonceurs », a insisté Arnaud Tomasi, président de Mediapost, la filiale du groupe La Poste spécialisée dans la communication en boite aux lettres et le marketing relationnel.
« La transition écologique a besoin d’une grande rigueur pour mesurer les impacts climatiques et environnementaux. En comparant les filières papier et numérique sur des bases rigoureuses et objectives, l’étude réalisée à l’initiative de La Poste constitue de ce point de vue une avancée importante et potentiellement très utile », s’est pour sa part réjoui Géraud Guibert, le Président de la Fabrique écologique.
Tout d’abord parce que le papier a une origine naturelle et qu’il se décompose largement dans la nature sans la polluer. Il s’agit de surcroît d’une des matières les plus recyclables au monde. Chaque morceau de papier est recyclable en moyenne entre 5 et 7 fois. Enfin, l’industrie du papier a réalisé d’immenses progrès en matière de respect de l’environnement au cours des vingt dernières années.
Les professionnels du secteur ont désormais le choix parmi une vaste gamme de papiers écoresponsables, avec notamment des papiers contenant 100 % de fibres recyclées, des papiers labellisés FSC ou PEFC issus de forêts gérées de manière durable, ou même des papiers dont le process de fabrication est validé par un label environnemental (ISO 14001, EMAS,…).
A cette montée en gamme écologique des papiers destinés à la fabrication des prospectus, il faut ajouter le fait qu’en France, l’essentiel du bois utilisé pour fabriquer du papier est issu des chutes de scieries (les restes de l’activité industrielle), ou du petit bois d’éclaircie coupé dans le cadre de l’exploitation forestière visant à faire croître et à développer le parc forestier français.
L’impact environnemental du papier est souvent moindre que celui du digital
Une récente étude pour le groupe La Poste par desexperts indépendants a démontré, au moyen de l’Analyse du Cycle de la Vie (ACV, une approche multicritère référencée par les normes ISO 14040 et 14044) comparative entre les prospectus et le digital sur plusieurs campagnes publicitaires, que le papier s’avérait au moins autant - et souvent - plus écologique que le numérique.
Par exemple, dans le cadre d’une campagne publicitaire pour une marque automobile, les prospectus ont 1,7 fois moins de conséquences sur la couche d’ozone, 2,5 fois moins d’effet sur l’acidification des océans et consomment 3,1 fois moins d’énergies fossiles qu’une campagne digitale. Un impact environnemental du numérique qui s’explique notamment par la consommation d’énergie (notamment de l’hébergement informatique) et le nombre de serveurs nécessaires.
L’étude sur l’ACV comparée des filières papier et numérique doit permettre d’améliorer les process de ces deux industries afin de réduire encore leur empreinte environnementale. « Faire la lumière sur les enjeux environnementaux liés à la communication – qu’elle soit papier ou numérique – est une priorité pour nos clients annonceurs », a insisté Arnaud Tomasi, président de Mediapost, la filiale du groupe La Poste spécialisée dans la communication en boite aux lettres et le marketing relationnel.
« La transition écologique a besoin d’une grande rigueur pour mesurer les impacts climatiques et environnementaux. En comparant les filières papier et numérique sur des bases rigoureuses et objectives, l’étude réalisée à l’initiative de La Poste constitue de ce point de vue une avancée importante et potentiellement très utile », s’est pour sa part réjoui Géraud Guibert, le Président de la Fabrique écologique.